vendredi 25 décembre 2009

Un coeur serré

article paru le 13 aout 2005 dans Les Larmes de St Louis

Que dire à part que je suis tres ému par le départ du Père Savoz de la paroisse de Canet. j'ai eu énormément de mal à accepter et à comprendre cette décision, mais je ne crois pas etre le seul dans ce cas. D'ailleurs pendant un bon moment , les larmes me sont montées chaque fois qu'il en a fait référence. Mais je crois qu'il nous faut davantage s'interroger sur la leçon qu'il nous a donné à travers elle. En effet malgré lapeine, il a accepté sans rechigner la décision de son supérieur et a réaffirmé de ce fait, le serment d'obéissance à son eveque qu'il fit lors de son ordination diaconale et sacerdotale.
Je le remercie de tout ce qu'il a fait pour nous et pour notre paroisse pendant ces trois années et notamment d'avoir su renouer avec d ebelles traditions de notre "Pais catala" : la procession de la semaine sainte, la fete Dieu, la Saint Jacques; en restant dans la beauté de foi et de recueillement originelle, refusant catégoriquement de tomber dans les travers d'un folklore touristique ou autres bizarreries locales tout à fait hors de propos.
Je le remercie aussi pour ce qu'il est et pour les messages qu'il donne car c'est surtout le charisme du prédicateur à travers ses homélies qui permet une si riche défense des belles idées et de donner tout son sens et sa portée à la Bonne Nouvelle.
Pour ma part, j'ai rencontré ce drôle de Capella valaisan alors qu'il officiait au mariage de mon frère et bien que je fus, encore une fois, ému jusqu'aux larmes, le courant est plus que bien passé entre lui et moi. Au fil de ses homélies dominicales, il a su éveiller ma curiosité spirituelle et m'a poussé à approfondir ma foi et mes valeurs chrétiennes. Je le remercie de tout mon coeur pour avoir su également m'accompagner et etre toujours de bon conseil dans le cheminement spirituel dans lequel je me trouve depuis la "giffle" que j'ai reçue en sortant de la basilique St Pierre, lors des obsèques de Jean Paul le Grand, en avril dernier. Cette proximité qui s'est construite depuis lors, explique pourquoi il m'est aussi dur de le voir partir de la paroisse qui m'a vubaptisé, eucharistié et confirmé et qui est aussi chère à mon coeur. C'est donc le coeur serré que je voudrais vous redire merci et encore merci pour tout.

signé Benjamin Lavail Benassis

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