lundi 1 mars 2010

alter christus

Quand mon serviteur m’appelle,
dit le Seigneur, je lui réponds,
je reste près de lui dans son épreuve.
Je vais le délivrer, le glorifier,
de longs jours je vais le rassasier.

Psaume XC, 15-16

Agir en chrétien c'est agir comme un autre Christ.

Quand mon frère m’appelle,
dit le chrétien, je lui réponds,
je reste près de lui dans son épreuve.
Je vais lui rendre sa liberté qui est capacité à aimer et ainsi en faire à mes yeux un vivant,
Tous les jours je serai patient et pour lui comme un pain pour la route


dimanche 28 février 2010

Pour un mot de Vous

Seigneur, j'ai Votre amour, Vous avez ma foi. Je me tiens devant Vous reconnaissant que Vous êtes quelque chose de moi. Les pages du livre de ma vie sont couvertes du récit de Vos bienfaits. Pas un jour ne manque. J'ai cherché les lignes qui disent merci, j'ai scruté les mots qui disent comme Vous êtes bon, j'ai dénombré les actes qui Vous rendent Votre amour. Déception ! Comme les plateaux de la balance sont déséquilibrés ! Seigneur, je Vous demande pardon de n'avoir pas su Vous mettre au centre de ma vie à chaque instant. Je suis bien indigne d'avoir un Dieu comme Vous. Mais j'ai tellement besoin de Vous. De grâce, faites-moi l'aumône, chaque jour, d'une parole, et je vivrai. Ma nuque est raide, mon cœur est gelé. Au pauvre qui demande l'Agneau, Vous donnez encore la Mère. Sainte Vierge que vos douleurs au pied de la Croix m'accordent ce que mes mérites sont impuissants à me faire obtenir. Que, dans ma faiblesse, je reste fidèle à votre sourire. Que je voie le Ciel si beau !

jeudi 25 février 2010

Prière pour rencontrer un Saint

Mon Dieu je vous remercie de m'avoir fait la grâce de pouvoir vénérer le coeur de Saint Jean Marie Vianney. Comme les cathédrales sont les témoins de la foi de leurs bâtisseurs ainsi les reliques de Vos serviteurs sont comme les fossiles de Votre grâce. De quel amour ce coeur a t il brulé! Comme il a été puissant à accueillir puis à répandre Votre Miséricorde! Je ne Vous demande pas un pareil coeur, bien conscient qu'il sera plus efficace chez quelqu'un de plus saint. Mais permettez que ma route croise celle de votre serviteur chez qui Vous aurez mis tout Votre amour. Accordez moi de rencontrer un coeur vivant dans le monde qui me subjugue en attestant que Vous êtes vrai. Sacré coeur de Jésus je vous demande pardon pour tous mes manques d'amour. Sainte Vierge mère de Dieu, prenez patience et accordez moi encore votre confiance. Ne permettez pas que mon coeur soit séparé du votre.

vendredi 19 février 2010

Rayonne sur le monde

Tout le monde connait ce chant :

Victoire! Tu règneras!
O Croix! tu nous sauveras.
Rayonne sur le monde qui cherche la vérité,
O croix, source féconde d'amour et de liberté.
Victoire! tu règneras!
O Croix! tu nous sauveras

Je voudrai m’arrêter un instant sur un terme anodin : rayonne.

Que signifie ce verbe « rayonner » lorsqu’on l’emploi dans un contexte de foi?

Dans un premier temps, j’avais pensé que ce mot indiquait une action de mouvement d’un point à un autre. Ainsi serait il loisible d’établir un camp à partir duquel on pourrait rayonner alentours. Cela revient à s’éloigner temporairement du camp de base pour explorer l’environnement distant d’un certain rayon. Allégoriquement il s’agirait de quitter ses positions bien établies, ses certitudes dans la foi pour faire un pas à la découverte d’autres façons de penser, de célébrer. L’exercice est risqué j’en conviens, pour meilleure preuve le fait que bien peu le tentent. Il est plus confortable de continuer à toujours faire davantage du même qu’a prendre le risque de l’autre, de l’autrement.

Car pour rayonner sans se perdre, il faut d’abord avoir puissamment établi son camp. Chaque proposition de foi doit être solidement plantée pour ne pas risquer de s’envoler à la première tempête.

Combien de fois a t on vu des pères la morale totalement dépassés et incapable de mettre en pratique les idiomes qui étaient pieusement présentés comme les fondations de leur foi. Que de principes envolés des que le premier vent souffle contre eux ! Et le nombre n’y fait rien : des groupes entiers ont pu se ridiculiser en agissant contre la loi dont ils faisaient profession, contre les principes dont ils s’enorgueillissaient et qui leur permettaient de toiser les autres.

Combien de super héros ne sont plus que feuilles portées ça et là par le vent de l’actualité ?

Car pour rayonner sans se perdre il faut ensuite ne pas avoir peur de rencontrer l’autre. Non pas tant parce que l’autre serait méchant et qu’il risquerait de me nuire. Mais plutôt parce que l’autre peut avoir développé son propre camp tout aussi respectable que le mien. Bien sur j’aurai pris soin d’entourer mon camp d’une palissade pour repousser les assauts de l’ennemi. Et la il me faudra passer par les portes pour tenter une approche dans le camp voisin. Passer la porte et changer de monde. Le danger majeur pour moi serait de découvrir un camp mieux ordonné que le mien, plus agréable et plus pratique. Alors peut être voudrai je y demeurer et abandonner définitivement mes anciennes positions ?

Mais je me trompais. Le mot rayonner n’a pas ce sens. Il a plutôt le sens de contagieux. Tout se passe comme si ce qui est à l’intérieur se voit à l’extérieur. Comprenons : la foi qui anime une personne peut elle être vue par les autres ? Comprenons bien : il ne s’’agit pas d’actes mais d’une énergie qui sortirait de cette personne et se diffuserait autour de lui. On parlait de la foi sans les œuvres, il faudra bientôt parler de la foi sans les rayons. Une nouvelle querelle va bientôt naitre renvoyant le jansénisme aux profondeurs de l’oubli.

En quoi consistent ces rayons ? Car enfin quelqu’un les aurait il vus, ces fameux morceaux de grâce ? Vous allez me dire que les saints sont représentés dans une mandorle ou avec un halo sur la tête : n’est-ce pas la représentation de ce rayonnement ? Mais alors si c’est la foi qui rayonne pourquoi tous les baptisés ne sont ils pas entourés du fameux halo ?

Pour être vu par les sens il faut que le rayonnement soi matériel. La foi aurait donc une matière. Si vous aviez de la foi comme une graine de sénevé… nous dit le Christ. Ainsi on peut quantifier la foi. Pourquoi l’Eglise n’a-t-elle pas développé d’une part l’étalon qui permet d’exprimer la foi et d’autre part l’instrument pour la mesurer ? Car il serait bien pratique de savoir combien j’ai de foi ?

A noter que l’intérêt est double. D’abord cela nous permettrait de créer une grille, de quantifier la foi et de l’exprimer avec une unité commune. Ensuite dans la mesure ou cette foi rayonne, ou elle est contagieuse, ou elle se déplace, de mettre en place une taxe.

L’impôt sur la foi quantifiée sera la ressource de l’Eglise de demain !

jeudi 18 février 2010

Prière à Saint Michel Archange

Glorieux Archange ! Que votre fidélité et votre soumission aux ordres de Dieu attachent si constamment au maintien de sa gloire et aux intérêts des hommes, employez, en ma faveur, ce crédit inséparable du bonheur dont vous jouissez. Portez au trône du Saint des Saints tous les vœux que je confie aujourd'hui à votre puissante protection. Ayez égard aux besoins d'un Royaume dont vous avez été si longtemps le patron spécial, et qui depuis n'a été dévoué à votre Reine, que pour vous accroître, par votre médiation auprès d'elle, nos ressources et notre défense. Bannissez, écartez de nos contrées tout ce que le dérèglement des moeurs, l'hérésie et l'impiété s'efforcent d'y répandre de contagieux. Vainqueur des attentats de Lucifer contre la majesté du Très-Haut, ne permettez pas qu'il triomphe de votre héritage et qu'il l'enlève au Rédempteur qui l'a conquis au prix de son Sang. Chargé, enfin, de présenter nos âmes au Tribunal de Dieu, dans l'instant de notre mort, remplissez, en faveur de la mienne, un ministère de charité pour toute ma vie, et de sauvegarde pour l'instant qui la terminera. Ainsi soit-il.

Je te salue Marie (Saint Cyrille d'Alexandrie)

Je te salue, Marie, Mère de Dieu,

trésor vénéré de tout l'univers,

lumière qui ne s'éteint pas, toi de qui est né le soleil de la justice,

sceptre de la Vérité, temple indestructible.

Je te salue, Marie,

demeure de celui qu'aucun lieu ne contient,

toi qui as fait pousser un épi

qui ne se flétrira jamais.

Par toi les bergers ont rendu gloire à Dieu,

par toi est béni, dans l'Évangile,

celui qui vient au nom du Seigneur.

Par toi la Trinité est glorifiée,

par toi la croix est adorée dans l'univers entier.

Par toi exultent les cieux,

par toi l'humanité déchue a été relevée.

Par toi le monde entier a enfin connu la Vérité.

Par toi, sur toute la terre, se sont fondées des églises.

Par toi le Fils unique de Dieu

a fait resplendir sa lumière

sur ceux qui étaient dans les ténèbres,

assis à l'ombre de la mort.

Par toi les apôtres ont pu annoncer le salut aux nations.

Comment chanter dignement ta louange,

Ô Mère de Dieu,

par qui la terre entière tressaille d'allégresse.


Reine de France, priez pour nous !


O Marie, Reine du Ciel et de la Terre, Vous qui avez été sacrée Reine de France, protégez tous Vos enfants, accordez-leur sans cesse Votre soutien maternel, Votre secours en toutes circonstances. Mettez en déroute, avec les Légions Célestes à Vos côtés, les ennemis de la Sainte Eglise, tous ceux qui se moquent des Lois Divines et qui veulent mettre en échec le plan de Salut de Dieu à travers la France. Vierge Marie et Saint Joseph, accordez à tous les Français la force de réagir devant une telle situation d'incroyance et d'impiété. Que la Foi brille à nouveau en France et soit un flambeau de vie et de vérité pour toutes les nations. Reine de France, soyez désormais victorieuse avec les Légions Célestes, avec Saint Joseph et tous les Saints et Saintes de France.
Que la France, Votre Fille, retrouve grâce aux yeux de Votre Divin Fils, que ses péchés, nombreux, lui soient pardonnés et que la Paix, l'Amour et la vraie Liberté, celle qui vient de Dieu et non des hommes, soient à nouveau un modèle pour tous. Reine de France, priez pour nous et venez au secours de tant d'âmes en péril. Reine de France, soyez victorieuse en France et dans le monde entier.
Sacré Cœur de Jésus, venez au secours de la France. Amen.