Vers toi je crie, la nuit, le jour !
Guide mon âme, sois mon soutien,
Remplis ma vie, toi mon seul bien
Il se tiendra à Clisson, du 19 au 21 juin, la fête de l'enfer, ou hellfest, pudiquemment présentée comme un "festival de musique extrême français qui a eu lieu pour la première fois en 2006".
Les genres "musicaux" seront les suivants: Heavy Metal, Death Metal, Black Metal, Thrash Metal, Punk
Le nom du festival, les intervenants présents, ainsi que toute la symbolique utilisée (ambiance lugubre, démoniaque, infernale, pentacles, noir omniprésent, et enfin la date, le 21 juin, en font un véritable rendez-vous à la gloire de satan.
Si l'on pousse le raisonnement un peu plus loin, l'on pourrait penser qu'il s'agit en réalité d'un sabbat, ou rassemblement de sorcières. (wikipédia: "Dans le folklore européen, on dénommesabbat les assemblées nocturnes de sorcières, lesquelles donneraient lieu à des banquets, des cérémonies païennes, voire des orgies".)
On apprend ensuite sur wikipédia que les sabbats n’ont "pas particulièrement lieu le samedi mais plutôt à la veille des fêtes chrétiennes. Dans la tradition la plus ancienne, il semble même qu’il(s) ai(en)t eu lieu plutôt dans la nuit du jeudi au vendredi. Les solstices (le premier se produisant vers le 20 ou le 21 juin ), les équinoxes, sont des dates importantes, comme le 2 février (correspondant à la chandeleur), le 1er mai ou le 1er novembre". Or, il se trouve que le hellfest se déroule comme par hasard entre le 19 et le 21 juin, et débute le vendredi 19, fête du Sacré-Coeur de Notre-Seigneur Jésus-Christ, et que le 24 juin est fêté Saint Jean-Baptiste (fête double de première classe, dans le calendrier tridentin).
Il apparaît donc clairement que cette manifestation est satanique, au moins dans son inspiration. Le danger, hormis le fait qu'il s'agisse d'un culte public rendu au démon, réside essentiellement dans les personnes non intrinsèquement sataniques, mais qui risquent d'y perdre leurs âmes, en respirant les fumées de satan.
Il semble que cette campagne ait porté ses fruits, puisque Coca-cola a d'ores et déjà retiré son logo de la page des partenaires du hellfest.
http://e-deo.typepad.fr/mon_weblog/2009/06/première-victoire-cocacola-fait-retirer-son-logo-.html
Cela ne nous dit rien en revanche sur l'effectivité ou non d'un arrêt total par la firme, de son partenariat avec le "festival".
Quoiqu'il en soit, nous vous invitons donc vivement à agir contre ce scandale subventionné. Finissons sur une note d'une infinie espérance; qui a donné son titre à cette note:
"Les puissances de l'enfer ne prévaudront pas contre Elle"
(Matth., XVI, 18.)
Par Mgr d'Ornellas | |
Évoquer la prière, c'est dire quelque chose sur l'amour. Car comment prier sans le faire gratuitement ? Si tu t'interroges sur ta prière, on pourrait te demander: dis-moi quel est ton amour, je te dirai quelle est ta prière ! C'est bien ainsi que l'envisage Ste Thérèse d'Avila. "Je vais parler maintenant de deux qui commencent à être les serviteurs de l'amour, car il me semble que nous ne sommes pas autre chose, lorsque nous nous déterminons à suivre par ce chemin de l'oraison Celui qui nous a tant aimés." (1) L'oraison est ce temps de prière silencieuse, ce cœur à cœur avec Dieu. Pour Thérèse, "elle n'est, à mon avis, qu'un échange intime d'amitié où l'on s'entretient souvent seul à seul avec ce Dieu dont on se sait aimé". (2) Ta prière est d'abord un échange d'amitié avec le Christ : "Nous pouvons par la pensée nous mettre en présence du Christ, nous embraser peu à peu du plus grand amour pour sa Sainte Humanité, lui tenir toujours compagnie, lui parler, lui recommander nos besoins, nous plaindre à lui dans nos peines, nous réjouir avec lui dans les consolations, nous garder de l'oubli dans la prospérité." (3) Aussi, pour Thérèse, la prière consiste essentiellement à "tenir compagnie" au Christ. Comment commencer ? En se mettant en présence du Christ. Le connais-tu ? As-tu lu sa vie dans l'Évangile ? T'es-tu arrêté à certaines de ses attitudes ? Et ses paroles ont-elles retenu ton attention ? Préalable que beaucoup oublient, croyant que la prière consiste en des sentiments pour Dieu. "Nous pouvons, écrit Thérèse, par la pensée nous mettre en présence du Christ." Cela exige un rude effort, car il s'agit de passer de l'extériorité à l'intériorité. Sollicités par tant de choses, nous sommes tirés à l'extérieur ! Le Christ nous attend à l'intérieur, au cœur : "Il parle au cœur quand c'est le cœur qui le prie." Écoute ces remarques de Thérèse : "Les âmes qui commencent à s'adonner à l'oraison, sont celles qui tirent péniblement de l'eau du puits. Elles se fatiguent, en effet, pour recueillir leurs sens habitués à se répandre au-dehors ; c'est là un très grand travail." (4) Thérèse insiste: "Leur devoir est de s'appliquer à méditer la vie de Jésus-Christ." (5) "Représentez-vous ce Seigneur Jésus auprès de vous (...) Croyez-moi, ne négligez rien pour n'être jamais sans un ami si fidèle. Si vous vous habituez à le considérer près de vous, s'il voit que vous faites cela avec amour et que vous vous appliquez à lui plaire, vous ne pourrez plus, comme on dit, vous en débarrasser." (6) Elle parle d'expérience : "Pour moi, j'ai toujours beaucoup aimé les paroles de l'Évangile, qui m'ont toujours plus recueillie que les livres les mieux faits." Peu à peu, ton recueillement deviendra facile: "Dès que l'âme se mettra à prier; elle verra ses sens se recueillir, comme les abeilles qui retournent à leur ruche et y rentrent pour faire du miel."(7) Tu deviendras alors plus intérieur, tu percevras quelle richesse tu portes en toi. Ta prière se simplifiera: "Qu'ils se tiennent donc, ainsi que je l'ai dit, en présence de Notre Seigneur, sans fatiguer leur entendement ; qu'ils lui parlent et mettent leur joie à se trouver avec lui." (8)Car voilà la vraie prière : "demeurer près du Sauveur". (9) Écoute ce conseil de Thérèse: "Je ne vous demande pas en ce moment de fixer votre pensée sur lui, ni de faire de nombreux raisonnements, ou de hautes et savantes considérations. Je ne vous demande qu'une chose : le regarder." (10) Passer du temps avec lui est un trésor sans prix. Car le Christ est vivant et instruit celui qui le prie ; il le transforme et lui donne son amour. Ta prière devient "une étincelle de son véritable amour que le Seigneur commence à allumer dans l'âme (...).Ce recueillement et cette petite étincelle sont l'effet de l'Esprit de Dieu." (11) Thérèse ajoute : "Par cette étincelle, Dieu donne à l'âme un signe, un gage qu'il la choisit désormais pour de grandes œuvres, si elle se prépare à le recevoir. C'est là un don immense et bien supérieur à tout ce que je pourrais en dire." (11) Aussi Thérèse reconnaît "l'immense faveur que Dieu accorde à une âme, quand il l'incline à s'adonner généreusement à l'oraison." (12) Et elle précise : "Malgré les fautes où tombe celui qui débute dans la voie de l'oraison, il ne doit jamais l'abandonner. L'oraison est le moyen qui lui servira à se relever." (12) (1) Vie XI (2) Vie VIII (3) Vie XII (4) Vie XI (5) Vie XI (6) Chemin de la perfection XXVIII (7) Chemin de la perfection XXX (8) Vie XIll (9) cf. Vie XIII (10) Chemin de la perfection XXVIII (11) Vie XV (12) Vie VII |
Le 27e Pèlerinage de Pentecôte de Notre-Dame de Paris à Notre-Dame de Chartres a commencé ce matin à l'aurore. On comptait déjà plus de 6000 inscrits vendredi soir.
Mgr Jérôme Beau, auxiliaire de l'archévêque de Paris, a accueilli les pèlerins dans la cathédrale pour l'envoi sur les routes. Le thème de ce pèlerinage : "Que votre règne arrive". L'abbé Guilhem Le Coq (Fraternité Saint-Pierre), aumônier général du pèlerinage, écrit dans le livret du pèlerin :
"Notre-Dame de Chrétienté vous appellera au service de l'Eglise et de son Fils : pour que son règne arrive : en vous et par vous sur ce monde dont il est la seule issue et la seule solution."
La journée du samedi a été concentrée autour du thème "Royaume de vérité et de vie", sous le patronage, en cette année paulinienne, de Saint Paul, l'Apôtre des nations.
L'organisation a dénombré 1500 personnes de plus que l'année dernière lors de la messe à la halte de Bièvres. La messe de la Vigile de la Pentecôte a été célébrée par l'abbé Eric Iborra, vicaire à la paroisse St Eugène-Ste Cécile à Paris.
La marche s'est bien déroulée, sous un bon soleil tempéré d'un vent frais. Malgré tout, la tête de colonne est arrivée au bivouac de Choisel avec 12mn de retard sur l'horaire prévu, tandis que la queue de colonne avait 27mn de retard.
La direction du pèlerinage compte plus de 7600 inscrits.
Samedi: Chartres t'appelle.
Ce matin, la colonne du pèlerinage de Paris à Chartres s'est élancée de bonne heure de Choisel. Sous le patronage de Marie Reine, le thème de la journée a gravité autour du "Royaume de Sainteté et de Grâce". Comme l'écrit un chanoine :
"Et si le royaume de sainteté et de grâce, c'était là la politique, l'application, la pratique du royaume de vérité et de vie [thème du samedi] ? Et si le royaume de sainteté et de grâce, c'était le moyen, la clef, le lien qui unit le royaume de vérité et de vie au royaume de justice, d'amour et de paix [thème du lundi] ?"
Dans la forêt de Rambouillet, la messe de la Pentecôte a été célébrée par l'abbé Vincent Ribeton, supérieur du district de France de la Fraternité Saint-Pierre, assisté pour cette messe solennelle d'un franciscain de l'Immaculée et d'un chanoine régulier de la Mère de Dieu (abbaye de Lagrasse). La chorale est animée par Jeanne Barbey, auteur par ailleurs d'un splendide Te Deum. Elle réserve un morceau de sa composition pour la messe de demain à Chartres.
Vers 14h, la colonne s'est ébranlée sur les chemins forestiers, accompagnée deMgr Nicolas Brouwet, évêque auxiliaire de Nanterre. A Gas, bivouac du soir, se déroulera le Salut du Saint-Sacrement, au cours duquel des pèlerins feront ou renouvelleront leur consécration personnelle à la Sainte-Vierge.
Samedi: Chartres t'envoie.
Les 8000 pèlerins se sont éveillés sous le patronage deSaint Louis, Roi de France, le thème de cette dernière journée étant "Royaume de justice, d'amour et de paix". Temps dégagé : le journée sera chaude.
A Chartres, le 27e pèlerinage de Chrétienté est accueilli par l'évêque diocésain, Mgr Pansard, qui prononcera l'homélie sur le thème du Christ Roi. La messe de ce lundi de Pentecôte est célébrée par le recteur de la cathédrale de Chartres, le père Aubert, en présence de nombreux supérieurs d'abbayes et autres instituts, comme Dom Louis-Marie, père abbé du Barroux, le RP Louis-Marie de Blignières, prieur de la Fraternité Saint Vincent Ferrier, le père Alain de la Sainte Croix de Riaumont, de nombreux prêtres de l'Institut du Christ-Roi Souverain prêtre, de la Fraternité Saint-Pierre, de l'Institut du Bon Pasteur, de la Fraternité Saint Thomas Beckett, des franciscains de l'Immaculée...
Ce sont plus de 10 000 pèlerins qui ont assisté à la Sainte Messe, à l'intérieur de la cathédrale pour les plus chanceux, et sous un soleil de plomb pour quelques milliers parmi lesquels de nombreuses familles.
Dans son homélie, Mgr Pansard a rappelé les termes dudécret Apostolicam Actuositatem, dont voici des extraits :
"L'Eglise est faite pour étendre le règne du Christ à toute la terre, pour la Gloire de Dieu le Père; elle fait ainsi participer tous les hommes à la rédemption et au salut ; par eux elle ordonne en vérité le monde entier au Christ. [...] L'apostolat se vit dans la foi, l'espérance et la charité que le Saint-Esprit répand dans les coeurs de tous les membres de l'Église. Bien plus, le précepte de la charité, qui est le plus grand commandement du Seigneur, presse tous les chrétiens de travailler à la gloire de Dieu par la venue de son règne et à la communication de la vie éternelle à tous les hommes: "qu'ils connaissent le seul vrai Dieu et celui qu'Il a envoyé, Jésus-Christ" [...] Dans le pèlerinage qu'est cette vie, cachés en Dieu avec le Christ, délivrés de la servitude des richesses, à la recherche des biens qui demeurent éternellement,ils mettent généreusement en oeuvre toutes leurs forces pour étendre le règne de Dieu, animer et parfaire les réalités temporelles selon l'esprit chrétien."
Mgr Pansard a donné notamment pour exemple de l'action des chrétiens dans la Cité : la défense du repos dominical et le respect de la vie de la conception à son terme naturel.
Lors de la communion, la chorale a chanté un Regina Coelicomposé pour l'occasion par Jeanne Barbey, chef de choeur.
L'abbé Le Coq, aumônier général de l'association Notre-Dame de Chrétienté, s'est réjoui de cette année pour le milieu "traditionaliste", à savoir les 20 ans de la Fraternité Saint-Pierre, l'érection canonique de l'Institut du Christ-Roi et, bien entendu, la levée des excommunications des 4 évêques de la Fraternité Saint-Pie X.
Une belle averse a douché les pèlerins de retour vers la gare : il ne sera pas dit qu'il n'aura pas plu lors de cette édition.
articles collectés sur: